Station service à Domérat

Au cours du dernier Conseil Municipal de Domérat, je me suis étonnée du choix de l'emplacement prévu pour une future Station service à Domérat.

Je m'explique, en soit je ne suis pas opposée à la création d'une station service, je comprend la demande de la part  de la population, certainement pour les plus âgés ou pour tous ceux qui n'ont pas à descendre sur Montluçon.

Je m'interroge par contre sur la pertinence en terme de rentabilité de cette station, projet qui me paraît difficilement compatible avec la construction du grand Centre Leclerc à Chateaugay 2, qui sera évidemment pourvue d'une grande station service répondant aux besoins des usagers de la RCEA. Mais j'adhère tout à fait à la démarche du propriétaire de Simply qui, fasse à l'arrivée du géant Leclerc doit mettre en place une stratégie pour conserver sa clientèle et la création d'une station va dans ce sens.

 Je m'interroge également sur le choix du lieu d'implantation, en plein centre bourg, à proximité des habitations, du collège, de la maternelle ...je m'interroge sur les nuisances engendrées par cette implantation en terme de bruit, d'émanations d'hydrocarbures, de mouvements circulatoires, clients, camions citernes...il me semble que dans notre société déja tellement envahie par toutes sortes de pollutions visuelles, sonores, olfactives, etc. il aurait été écologiquement et citoyennement correct de proposer un emplacement plus approprié...les besoins et les demandes sont une chose, les réponses méritent de la réflexion et de la cohérence .

Europe Ecologie Les Verts n'a pas souhaité se prononcer ou du moins n'avait rien à dire concernant ce sujet mis au vote au Conseil Municipal,  la Commune  proposant l'autorisation de la vente de la parcelle choisie pour l'implantation de la station au gérant.

Par respect pour le projet et pour mon soutien aux petis commerces , mes 2 collègues de l'opposition et moi même , nous sommes abstenus sur le vote car un "contre" aurait marqué une opposition à la station , ce qui n'est pas le cas.   

Isabelle Juillard